Depuis le début d’année 2022, les conditions d’accès au crédit immobiliers se sont durcies drastiquement. En effet, le Haut Conseil de stabilité financière (HCSF), s'est saisi de la question d’octroi des crédits immobiliers et pose de nouvelles conditions en serrant la vis. Quelles sont donc les conditions d’accès au crédit ? Quelles sont les règles à suivre pour voir son dossier crédit immobilier accepté ?
Un taux d'effort de 35 %
Contrairement à avant, les emprunter pouvaient s’endenter à hauteur du tiers de le revenus mensuels sans y inclure l’assurance. Aujourd’hui, le taux d’effort est fixé à hauteur de 35% des revenus nets mensuels avant impôts, soit un peu plus du tiers des revenus, assurance inclue, soit un taux plus restrictif.
Une durée de crédit inférieure ou égale à 25 ans
Autre changement intervenu en 2022 : la durée du crédit immobilier a été revue à la baisse. En effet, la durée maximale du crédit imposé par le HCSF est désormais de 25 ans. Cependant, il existe des exceptions pour les prêts immobiliers de ventes en l'état futur d'achèvement et les contrats de constructions de maisons individuelles. Pour tous ces cas particuliers, la durée maximale du crédit est dorénavant de 27 ans.
Il est important de préciser que le passage à 35 % maximum du taux d'effort et la réduction de la durée du crédit immobilier à 25 ans est une obligation pour les banques qui doivent impérativement appliquer ces critères à 80 % de leur dossier. Même si 20 % des offres de crédit émises par trimestre peuvent déroger à cette règle elle reste néanmoins ténue très faible.
Un apport pour couvrir au minimum les frais de notaire et d'agence
Même si ces nouvelles conditions d’accès au crédit immobilier semblent renforcées, elles n’ont pas eu de conséquences réelles sur le nombre de crédit alloués. En effet, les banques appliquaient déjà ces critères d'éligibilité et ces mesures étaient annoncées et attendues.
Il faut quand même savoir que les banques sont de plus en plus regardantes sur l'apport qui doivent absolument couvrir, à la fois les frais d'agence et frais de notaire, et même idéalement une partie du prix de vente. Plus l'apport est important, plus la durée du prêt sera réduite et moins la somme prêtée sera importante, ce qui permet de rester sous le taux de 35 %.