La tendance observée est confirmée : le taux moyen du crédit immobilier continue de monter à 1,38% en mai (hors assurance) et le nombre de prêts ne cesse de chuter. Cette mutation du marché semble même s’accélérer sur le dernier mois. Des réflexions semblent être engagée pour réformer le calcul du taux d’usure afin éviter des effets d’éviction de certains dossiers de crédit.
Les primo-accédants sortis du marché de l’immobilier
Il devient impossible aux primo-accédants de souscrire un crédit immobilier dans les conditions actuelles. Cette tendance était attendue pour 2022. Les taux des crédits ont grimpé de 25% en seulement 4 mois, et cette hausse n’est pas prête de se terminer. En effet, les taux d’intérêt de marché sont de nouveau orientés à la hausse.
Des hausses qui devraient se poursuivre
Ce phénomène s’explique par le fait que de nombreux Français ont des difficultés à accéder à la propriété : "Quel que soit le revenu, aujourd'hui, on a des refus que nous n'aurions pas eu il y a encore deux ans, trois ans, quatre ans. On est à 20 % de refus supplémentaires."
Depuis le début de l'année, les taux d'intérêts repartent à la hausse. Pour un emprunt sur vingt ans, le taux moyen était à 1,05 % en janvier, contre 1,60 % en juin.
