Après un recul de la crise sanitaire, une nouvelle crise a surgi : la guerre en Ukraine. Et celle-ci n’est pas sans conséquence sur le marché de l’immobilier français.
Tout d’abord, la hausse de l’inflation résultant de l’augmentation des prix de l’énergie et des matières premières devrait amener à une flambée des taux de prêts immobiliers. L’incertitude concernant sa durée et son ampleur va donc planer. Pour contrôler cela, les banques lanceront des mesures moins profitables en ce qui concerne les taux de crédits.
Cependant, le processus d’achat immobilier doit avoir lieu dans un environnement stable. En effet l’un des principaux appuis qui permet aux particuliers de se décider à investir dans l’immobilier, c’est la confiance dans l’avenir de l’économie. Malheureusement, la guerre en Ukraine a un peu mis à mal le marché de l’immobilier français. En effet, une bonne partie des acquéreurs vont alors surement mettre en pause leur projet d’achat, du moins le temps que l’on sache vraiment comment cela va évoluer.
Par ailleurs, l’obtention de matériaux et outils nécessaires à la construction ou à la rénovation est devenue difficile. Dans ce domaine également, les prix connaissent une augmentation ; le cout réel d’un projet de construction ou de rénovation est alors difficile à déterminer.
Instabilité économique, diminution du pouvoir d’achat, problèmes d’approvisionnement … Le marché de l’immobilier français devrait connaitre une baisse d’activité pour ensuite réussir à se relancer. Concernant l’ancien, les ventes devraient diminuer après une très bonne année 2021 (1,2 million de ventes). En ce qui concerne le neuf la situation devrait avoir tendance à s’améliorer.
En outre, parler d’une éventuelle baisse des prix serait un peu précipité. En effet, il faut du temps au marché de l’immobilier avant de réellement pouvoir observer un changement dans les prix. Bien qu’en ce moment le contexte ne soit pas simple, un bon nombre de ventes sont faites chaque jour.
